Les motos de 2010 : Suzuki GSX-R1000
Sur le papier, la GSX-R n'était pas tant une moto de course que ce qu'elle a démontré en piste. Elle est équipée d'un moteur 75.5 x 57.3 mm, alimenté par des injecteurs Keihin et une cartographie Magnetti Marelli Marvel 4, qui contrôlait la cartographie de gestion du carburant, l'allumage, et toutes les aides au pilotage. L'acquisition des datas était confiée à Marelli et 2D. Un nouveau design des pistons a été accouplé aux échappements de l'usine Arrow. Au total, ce sont plus de 215 chevaux, tapant dans juste un peu moins de 14'000 tours/minute qui étaient au menu. Le châssis pouvait compter sur un swing arm designé par le team, choisi après le programme d'essais hivernaux.
L'approche d'Alstare a été mesurée et pragmatique. C'est pour cette raison que la toute dernière fourche TR25 d'Öhlins n'a pas été utilisée, en raison du manque de temps de tests. Toutefois, les tous derniers amortisseurs arrières RSP40 ont été adoptés. Les hommes de Suzuki ont utilisé les freins Nissin de 2010, ainsi que des Brembo. Haslam est passé aux Brembo après Monza.
De façon surprenante pour une moto de course, la Suzuki a un empattement plus long que sa cousine de route, en raison du swing arm plus long. La nouvelle suspension et l'équilibre de la répartition du poids ont été les deux grands chantiers de 2010, ainsi que le travail sur la rigidité du swing arm arrière.
